5 janvier 2009
En ligne de myrrhe
Doucement, dehors, tombait la
neige. Les toits de Paris blanchissaient peu à peu, dans le silence
cotonneux. Seul montait de la rue l’occasionnel râle du malchanceux
piéton sur glace. Au loin les tours de bureaux elles-même, au crépuscule, prenaient
des teintes irréelles, qui auraient rendue poétique l’idée même d’un
compte de résultat prévisionnel. Encore tout attendris par les fêtes
récentes, nous étions chaleureusement réunis, nous souhaitant tout le
bonheur possible pour l'année nouvelle. Les bulles pétillaient déjà dans les verres quand je croquai dans la masse tiède, dorée, sucrée. Évidemment la fève a été pour moi, j'ai du porter la couronne. Ça m'a flingué ce qu'il restait de l'après-midi.
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